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Association Transfrontalière du Pays du Maroilles et de Chimay
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15 septembre 2011

Paul Génestin : un fourmisien qui a marqué l'histoire locale !

Paul Génestin (1881 – 1934)

 

Né à Fourmies en 1881, Paul Génestin est issu d’une famille de marchands de meubles de Fourmies. Attiré par la mécanique, dès 18 ans, Paul va présenter des inventions, dignes du concours Lépine comme le frein à double action, une roue élastique ou une boîte de vitesses hydraulique...

 

Après avoir travaillé un temps dans un garage où s'amoncellent les voitures des surplus militaires, il se laisse entraîner dans la ruée vers l'or de la construction automobile. Ses voitures sont sans au début grande originalité, mis à part un servo-frein fort bien imaginé, de sa propre conception, mais elles sont nerveuses, robustes et belles ! Ce sont des automobiles de qualité comme seuls savent en réaliser, en petit nombre, des artisans soucieux avant tout d'un travail bien fait


Elles connaissent rapidement le succès et conquièrent une clientèle fidèle, surtout locale, dans le nord de la France et en Belgique, toute proche, où les routes pavées, alors en très mauvais état et très cassantes leur valent une réputation méritée de solidité, encore affirmée par des victoires dans des courses régionales considérées comme particulièrement dures et éprouvantes pour les mécaniques (le Circuit des Routes Pavées ou en Belgique le Grand Prix des Frontières à Chimay).

 

Paul Génestin se laisse prendre par une certaine euphorie liée à cette gloire naissante et à la relative aisance d'une vie facile. Il rencontre  M. Poyaud, qui fabrique près de Saint-Etienne d'excellents moteurs au rendement assez remarquable pour l'époque : les C.I.M.E. Il monte désormais des mécaniques C.I.M.E. et se lance avec une détermination accrue dans la compétition automobile.

Malheureusement, son gendre se tue, sur la route Charleville, au volant d'une de ses voitures et l'on ne reverra plus jamais une Génestin dans une épreuve automobile. Puis arrive la dépression économique en 1929. Les « Génestin », par leur construction artisanale à l'unité et par la qualité de leur fabrication, sont trop chères. Elles ne peuvent plus lutter contre les voitures de grande série, en particulier contre les Citroën.

 

Paul Génestin est bientôt ruiné, obligé de fermer son usine puis part au Maroc, comme mécanicien de l'atelier de réparation de camions d'une entreprise de transports à Casablanca. En 1934, il se blesse en remontant un moteur, un incident presque banal pour un mécanicien, mais qui tourne cette fois ci au drame avec sa mort, vaincu par une septicémie à l'âge de 53 ans.

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