Assemblée générale de l'association des Escapades Sambre-Avesnoises du 28 juin 2011 : les points sur les « i » !
De l'audit financier au mobilier mis en dépôt à l'EPIC Office de Tourisme, voici les mises aux points d'Escapades Sambre-Avesnoises !
Après une année 2011 placée sous le signe de la transition et un début d’année 2012 mouvementé, l’ex-Office de Tourisme associatif de Fourmies a tenu ce jeudi 28 juin son Assemblée Générale Ordinaire. Dans son rapport moral annuel, Paul Schuler, le président d’Escapades Sambre-Avesnoises, a tenu tout d’abord à remettre les points sur les « i » suite à plusieurs déclarations parues dans la presse en début d’année. Il a rappelé que l’association Escapades est bel et bien la continuité de l’office de tourisme associatif, comme l’indique le Journal Officiel du 11 février 2012. Il n’y a donc pas eu de dissolution de l’association, les adhérents s’étant prononcés le 19 décembre 2011 pour un simple changement d’appellation, suite à la perte du label « Office de Tourisme ». Le trésorier Jean-Louis Delacour a précisé que « ce n’était pas aux élus de décider à la place des adhérents quant au devenir d’une association loi 1901 ».
Paul Schuler a estimé pour sa part « qu’un travail colossal a été réalisé en 2011 par l’association Office de Tourisme pour assurer la transition, alors qu’il n’y avait plus de directrice et que les moyens financiers étaient limités ». Paul Schuler n’a pas non plus aimé être traité de « camelot du tourisme » par Jacques Thibaut, l’actuel président de l’EPIC Office de Tourisme, lors d’une conférence de presse en janvier. Il affirme que cette insulte a été également très mal reçue par la plupart des 35 professionnels membres de l’association en 2011. Paul Schuler estime « avoir fait de son mieux en 2011 et les adhérents de l’association n’ont pas à rougir du bilan présenté ! ».
Un audit financier jugé inutile !
Parmi les autres sujets qui fâchent, le président et le trésorier ont signalé que la Communauté de Communes Action Fourmies et Environs a commandité un audit financier de l’association sur les 3 derniers exercices. Le président affirme qu’il n’a rien à cacher et que tous les documents demandés seront présentés au cabinet d’audit. Le trésorier a néanmoins souligné que l’année 2009 ne concerne pas la Communauté de communes, puisque l’association était alors financée par la ville de Fourmies. Jean-Louis Delacour a regretté par ailleurs que la communauté puisse vouloir dépenser l’argent du contribuable inutilement, alors que les comptes de l’association ont été contrôlés par un vérificateur aux comptes assermenté du cabinet Colas chaque année depuis 1995.
Le devenir matériel de l’association en dépôt à l’EPIC
Autre sujet qui avait fait polémique en début d’année : le devenir du mobilier et du matériel de l’association Escapades (ex-Office associatif), qui a été mis en dépôt depuis le 1erjanvier 2012 dans les locaux de l’EPIC Office de Tourisme du Pays de Fourmies, rue Jean Jaurès. Paul Schuler a rappelé qu’il possède toutes les factures et que tous les meubles, ordinateurs et autres matériels ont été achetés avec les ressources propres de l’association (bénéfices des brocantes, des voyages, des repas ou des randonnées pédestres…). Les subventions allouées par la ville de Fourmies permettaient seulement de couvrir les salaires, les charges et une partie du fonctionnement général de la structure. Jean-Louis Delacour a souligné de son côté que le président d’Action, Jacques Derigny, avait signé en 2010 et 2011 une convention avec l’association reconnaissant que les locaux étaient équipés de meubles et de divers matériels propriétés de l’association loi 1901. Il a indiqué que l’association Escapades allait donc récupérer prochainement quelques meubles pour le bon fonctionnement de la structure et les adhérents ont accepté de vendre à prix modique à la communauté le reste du mobilier, afin de clore définitivement ce chapitre.
Néanmoins, si aucun accord à l’amiable n’est trouvé avec la Communauté de Communes ou l’EPIC et s’il est impossible de récupérer le matériel et le mobilier propriété de l’association, le président et son trésorier entameront une procédure judiciaire et porteront plainte contre les deux structures pour « abus de confiance ».